Bonjour, ceci est mon deuxième personnage. En effet, je suis aussi Eléanore Desomeubaie, la directrice de ce forum. C'est pourquoi je vais attendre qu'Anika Bensson vienne corriger ma fiche. Mais réjouissez-vous d'avance : voici enfin un garçon à l'IESMP!!!!
°/1\° Partie Civile :
Nom : Dinolaure-Van Boost (mais il utilise plutôt son premier nom, celui de son père).
Prénom : Acaste Zacharias Hans.
Nationalité : Belgo-néerlandais.
Âge : 17 ans.
Date de naissance : 30/07/1989.
°/2\° Physique :
Toujours sourire aux lèvres, Acaste a la peau mâte. Ses yeux d'un vert profond réhaussent ses pomettes rosées, et ses cheveux bruns sont généralement coiffés en bataille. Acaste a le visage illuminé par des yeux souvent pétillants et un sourire découvrant de belles dents blanches. Le jeune garçon connaît son charme naturel et, sans pour autant en abuser, il aime l'accentuer par des vêtements aux couleurs éclatantes : vert, bleu, rouge, orange sont les couleurs qui habillent souvent la silhouette allongée et assez musclée du jeune homme. Le belge allie souvent modes sorcière et moldue.
Sa démarche est rapide, sa voix enjouée, il semble toujours de bonne humeur et resplendit d'aisance et de joie de vivre.
¤ Signe Particulier ¤Acatse Dinolaure possède une cicatrice de naissance sur le front : une petite trace due aux pinces avec lesquelles on aide les accouchements difficiles.
°/3\° Histoire :
Août 1985, club de vacances de Vaastrichtgen, près de Groningen, aux Pays-Bas.C'était un simple week-end de vacances. Tonio en avait besoin. En effet, l'homme d'affaire, âgé de vingt-huit ans, travaillait dur. Il avait décidé de passer ces quelques jours de calme sur les rives de la mer du Nord, loin de Bruxelles, son lieu de travail. Ce départ s'était fait rapidement. La veille, le directeur du belge d'origine italienne et tunisienne lui avait annoncé que, pour le bien de son travail à venir, Tonio Dinolaure se devait de faire une pause, de se détendre. Un coup d'oeil dans l'annuaire l'avait amené à partir pour ce modeste centre de thalassothérapie néerlandais.
En ce qui concerne Martineke Van Boost, l'étudiante en français de vingt ans projetait un voyage d' une année en France, dans le but d'améliorer son niveau en français, déjà assez élevé. Cependant, il lui fallait de l'argent. c'est pourquoi elle alternait le boulot de serveuse dans un bar de Vaastrichtgen, le soir, avec celui de réceptionniste au centre de thalasso, dans la journée. Le centre était un peu éloigné de la bourgade natale de la néerlandaise et elle venait chaque jour à vélo jusqu'à la haute grille qui symbolisait l'entrée du centre.
Ce fut le coup de foudre. Certains pensent que celui-ci n'existe que dans l'imagination florissante des auteurs de romans d'été -ceux qu'on lit sur la plage, pour se détendre- mais pour Martineke Van Boost et Tonio Dinolaure, ce jour restera gravé dans leur mémoire... Car d'un simple regard, leur vie à basculée.
20/12/1987, maternité Baasvat, Bruxelles.C'était une petite fille. Un petit bout de chair endormi dans un berceau, calmement. L'accouchement avait été simple, rapide et indolore. Tout s'était bien passé pour Martineke.
Les deux amants du centre de thalassothérapie ne s'étaient pas lâchés. Martineke était bien partie en France... Mais accompagnée de Tonio Dinolaure. Et après une année où elle perfectionna son français, le belge et la néerlandaise se marièrent dans une petite chapelle, en Provence. Puis Tonio eut un nouveau poste à Bruxelles. C'est ainsi que leur premier enfant, nommée Arsinoé -car Martineke était très attachée à certains noms des pièces de Molière qu'elle avait étudiées-, naquit dans cet hôpital au nord de la ville.
Cependant, le tableau était un peu noirci... En effet, dès le lendemain, Tonio devait partir pour Paris durant une semaine, dans le but de suivre une réunion au siège social de son entreprise. Un réunion à laquelle assistait la jeune étudiante en commerce, Florence Faucon...
16/06/1988, communication entre la résidence des Dinolaure-Van Boost, dans la banlieue de Bruxelles et le petit studio étudiant de Florence Faucon, à Paris.
"Allô, Florence?
- Oui, qui est à l'appareil?
- Tonio.
- Tu m'appelles de chez toi?
- Oui, Martineke est partie faire des courses. Je n'ai pas beaucoup de temps...
- Que voulais-tu?
- Je suis à Paris la semaine prochaine.
- On se retrouve où?
- Ma femme m'a réservée une chambre à l'hôtel 'Luxor'. Tu connais?
- Non, mais je trouverai. Bon, je te laisse, à bientôt.
- A samedi.
- Je t'aime Tonio.
- ...
- Tu m'aimes?
- Oui, plus que tout. Mais je dois raccrocher, Martineke rentre.
.... dut... dut... dut..."
07/1988, résidence secondaire des Dinolaure-Van Boost, St-Tropez.Il était bon de se dorer au soleil... Faire glisser les rayons le long de sa peau... C'était une sensation que Martineke appréciait plus que tout, comme beaucoup de ses concitoyens. Et puis, elle retrouvait son mari. Un mari souvent parti : Paris, Londres, Paris, encore Paris... Cette année-là, elle avait eu quelques difficultés à s'habituer à cette absence. C'était l'occasion rêvée pour enfin vivre pleinement sa vie de famille.
Dans la voiture qui les avait conduit jusque dans ce quartier résidentiel au bord de la côte, durant ce long voyage de Bruxelles à St-Tropez, ils avaient eu le temps de beaucoup parler.
"Tu sais, Tonio, je trouve que tu voyages beaucoup...
- C'est le métier qui veut, dit le conducteur de la grosse voiture familiale de marque allemande.
- Beaucoup trop.
- Que veux-tu? Tu voudrais que j'arrête ces voyages, que je perde mon boulot. Nous ne pourrions pas avoir le même train de vie.
- Tonio, continua la néerlandaise, je n'aime pas rester à la maison.
- Si tu ne le fais pas, qui s'occupera d'Arsinoé? demanda le belge.
- Ce n'est pas ça le problème. J'aime notre fille..."
La femme aux cheveux d'un blond pur regarda l'enfant qui dormait à l'arrière, calmement.
"... J'aime m'occuper d'elle. Mais je sature. J'en ai marre de n'être qu'une mère, seule à l'élever. Elle a besoin de son père, et j'ai besoin de faire autre chose.
- Je te comprend. J'essaierai de faire mon possible."
Un silence s'installa entre le mari et sa femme. Chacun réfléchissait de son côté. Pour Martineke, il était clair que, pour le bonheur de leur fille, Tonio devait faire des concessions et être plus présent. Elle se disait aussi que cette vie de femme au foyer n'était pas pour elle. Elle aspirait à mieux. Elle voulait travailler. On lui avait proposé un poste de traductrice pour une maison d'édition néerlandaise. Elle pourrait travailler à la maison. De son côté, Tonio se demandait s'il aimait encore sa femme, s'il résisterait à l'envie de partir avec Florence. Non, il ne pouvait pas partir. Il y avait sa fille, Arsinoé. Il voulait être un bon père.
Ce fut Martineke Van Boost qui perça ce silence.
"Tonio, je crois que je veux travailler.
- ...Pourquoi? Tu as tout ce que tu veux!
- Tout? Je n'ai pas la liberté. J'existe uniquement par ton intermédiaire. Je ne suis que femme de Tonio et mère d'Arsinoé. Il n'y a pas de place pour Martineke, la femme, la citoyenne néerlandaise.
- Ecoute, je me rend compte que je suis souvent absent. Si tu travailles, comment ferons-nous?"
Martineke lui parla de cette proposition. Elle pourrait rester à la maison et en même temps, ce serait le moyen d'exister par elle-même, par sa propre force de travail. Elle le voulait.
...
La discussion se termina. Martineke travaillerait, tandis que Tonio essaierait de se faire plus présent.
Ils étaient ensuite arrivés à la résidence, nouvel achat de la famille. Le soir même, Tonio avait appelé sa maîtresse à Paris.
"Allô, Florence?
- Tonio, c'est toi? J'attendais ton coup de fil, mon amour. Vous êtes arrivés?
- Oui, nous y sommes.
- Je suis si heureuse de prendre le train pour te rejoindre demain!!
- Justement, Florence. Ne viens pas.
- Comment? Tu rigoles Tonio?
- Non, je ne blague pas. Nous avons beaucoup parlé avec Martineke. Je pense que j'ai fait une erreur.
- Une erreur? Mais... Hier, tu m'as encore dit que tu m'aimais !
- Florence... Il faut que tu comprennes que c'est compliqué. J'ai une enfant...
- Mais...
- Non, Florence. Ne parle pas, je dois le faire, pour ma fille. Je dois t'oublier, et tu dois m'oublier ! Adieu, Florence."
Les vacances se terminèrent entre bains de soleil et visites des coins typiques de la côte d'Azur. Tonio essaya d'être un bon père et Martineke ne put que constater ses efforts. Elle était très heureuse de cette vie de famille retrouvée, même si leurs vacances furent perturbées par des appels à répétition. Une folle qui pleurait au téléphone, en couinant le nom de Tonio : Florence.
01/10/1988, résidence des Dinolaure-Van Boost, dans la banlieue de Bruxelles.La famille Dinolaure-Van Boost était rentrée sans encombres à Bruxelles, plus heureuse que jamais. Dès qu'elle entra dans le pavillon familial, Martineke téléphona à la maison d'édition qui lui avait proposé un poste et accepta le travail. Elle reçut le premier livre à traduire en septembre et s'y attela. Tonio, quant à lui, restait souvent pensif, dans un coin de la maison. Il essaya de limiter ses déplacements, comme il l'avait promis à sa femme, et s'occupa un peu plus de sa fille. Arsinoé s'épanouissait. Elle allait avoir un an et Tonio et Martineke ne semblaient vivre que pour elle.
Ce jour-là, Tonio rentrait d'un séminaire à Munich. Lorsqu'il sortit du taxi qui le ramenait de l'aéroport, la porte de la maison s'ouvrit et Martineke apparut sur le pas de la porte, portant dans ses bras une enfant à tête blonde, Arsinoé. Tonio remonta l'allée de gravillons.
"Bonjour Arsinoé!" fit-il en l'embrassant tendrement dans le cou. Puis il embrassa Martineke, qui referma la porte lorsqu'il fut entré. La discussion fut ouverte par la jeune femme :
"Tout s'est bien passé?
- Oui, nous avons passé d'agréables journées. Et nous avons appris beaucoup."
Martineke sourit.
"Tu veux que je monte tes valises dans la chambre? demanda-t-elle.
- Non, ne t'en fais pas, je vais le faire. Comment avance ton boulot?
- J'ai bientôt terminé. Il est vrai qu'il ne m'ont pas sous-estimée en me donnant cette traduction -un roman de 800 pages alors que je ne suis que débutante!!- mais comme l'histoire est prenante, j'avance vite.
- Bien, je suis heureux que cela te plaise."
Un silence s'installa dans le hall, tandis que Martineke rangeait le manteau de son mari, qui s'emparait des valises.
"Tonio...
- Tu as quelque chose à me dire?
- Hum... Non, rien. Je suis heureuse que tu sois rentré."
Elle pensa à l'instant qu'elle n'arriverait pas à lui dire ce qu'elle voulait. Il est vrai que la néerlandaise ignorait la réaction de son mari devant une telle annonce. Mais Martineke prit son courage à deux mains. Elle monta les escaliers à la suite de Tonio et lui dit :
"Tonio, je veux avoir un enfant."
Le belge s'arrêta et sourit :
"C'est de ça dont tu voulais me parler?"
Cette phrase, il s'en servait surtout pour pouvoir réfléchir. En effet, l'homme d'affaire n'était pas sûr de lui. Comment savoir s'il voulait un enfant? Il n'avait pas oublié Florence... Et peut-être qu'un deuxième enfant avec Martineke permettrait de renforcer à nouveau leurs liens.
Martineke répondit :
"Oui. J'y ai beaucoup pensé durant ton absence."
Tonio posa ses valises et embrassa sa femme.
"Moi aussi, je veux un autre enfant."
19/01/1989, Gare du Nord, Paris.Une jeune femme court sur le quai. Un homme descend du train 'Bruxelles Midi / Paris Nord'. Ils sourient tous les deux. Il s'enlacent.
"Je ne t'ai jamais oublié, commence l'homme en costume. C'était me mentir que de croire que je pourrais si facilement avoir à nouveau un couple uni avec Martineke."
La femme pleure sur les épaules de Tonio.
"Tonio, je te déteste... mais je t'aime."
Tonio sourit à Florence.
"Tu sais que tu dis des choses étranges parfois?"
Ils marchèrent, enlacés, vers la sortie.
30/07/1989, maternité Baasvat, Bruxelles.Cette fois-ci, c'était un garçon. Martineke avait accouché seule. Depuis janvier, les déplacements de Tonio s'étaient en effet multipliés. Il ne pouvait pas 'refuser'... Et malheureusement, à l'heure où son fils naissait, il se trouvait à Paris. Martineke plaignait son mari... Alors qu'elle était la plus à plaindre.
Une heure avant la naissance de son deuxième enfant, Tonio avait reçu un coup de fil. Il était vingt-trois heures et il s'apprêtait à se coucher, aux côtés de la jeune Florence Faucon, dans l'hôtel parisien où il passait ses nuits.
"Allo?
- Monsieur, une communication de Belgique.
- Mettez-moi en ligne.
- ... (musique d'attente)
- Tonio, c'est Martineke.
- Martineke, ça va?
- Il faut que tu viennes.
- Que se passe-t-il?
- Je vais accoucher.
- Mais c'était prévu pour le mois d'août!!
- Tonio, viens, s'il te plaît.
- Je vais faire tout mon possible."
Florence regarda son amant.
"Ta femme accouche?
- Oui, il faut que j'y aille.
- Tonio, pourquoi voulais-tu un enfant avec elle, si tu m'aimes?
- Florence, nous en reparlerons une autre fois. Ne me fais pas de crise de jalousie!
- Je devrais. Tonio, j'en ai marre d'être l'autre femme, l'amante."
Tonio avait déjà commencé à rassembler quelques affaires. Il s'approcha de Florence et lui dit :
"Ecoute, pour le moment, je ne peux pas laisser mes enfants ainsi. Et de ton côté, tu as tes études. Je t'aime Florence. Je t'aime mais il me faut du temps et il te faut du temps avant de pouvoir construire une vie ensemble. Comprend-moi."
La jeune femme ne répondit rien. Tonio sortit après l'avoir embrassée.
Ils décidèrent de l'appeler Acaste -nous devrions plutôt dire que Martineke décida de l'appeler Acaste, puisque c'est elle qui donna le nom à l'enfant qui venait de naître...