Un nouvel élève passe la porte

Camille s'était réveillé tôt ce matin-là, aux alentours de six heures. Il avait déjà préparer toutes ses affaires, soigneusement entassées dans un coin de sa chambre. Il s'était réveillé tôt car c'était le jour où il devait entrer à l'Institut d'Etudes Supérieures Magiques de Paris, autrement dit l'IESMP. L'école était située à Paris, et Camille vivait dans un village proche de Grenoble. Il lui fallait donc prendre le train ... Il n'aimait pas beaucoup les voyages, surtout s'il devait les effectuer seul. Lorsqu'il était en compagnie, c'était différent : il pouvait ainsi discuter pendant les quelques heures passées assis, et donner preuve aux autres voyageurs de son intelligence, attirant sur lui des regards admiratifs. Car Camille aimait que l'attention de tous se porte sur sa personne, que c'était agréable de se sentir admiré !

Il s'habilla avec une rapidité qui l'étonna lui-même, et descendit prendre son petit-déjeuner. Sa mère n'était pas encore levée, de même que son père. Pourtant, il faudrait que M. et Mme. Alexandreï soient là pour le départ de leur fils, car dans le cas contraire, il serait très vexé et leur en tiendrait gré. Et en effet, une demi-heure plus tard, ils faisaient leur entrée dans le hall alors que Camille se tenait prêt à partir et n'attendait plus que leur venue. Eustache s'éclaircit la voix et fit un grand sourire.

- Je suis content que tu aies décidé de continuer tes études.
- Bonne chance pour cette année, ajouta Gwenaëlle. Reviens-nous vite.
- Bien sûr, fit Camille avec un petit sourire en coin.

Et il quitta le chateau, qui était la demeure des Alexandreï depuis des siècles. Une voiture l'attendait dans la cour, et un serviteur avait déjà mis ses valises dans le coffre. Avant de monter, Camille jeta un dernier regard en arrière. Le chateau ne lui manquerait pas, pas plus que ses parents ... Il n'y avait que le paysage qu'il regretterait. Il fit volte-face et s'assit sur la banquette arrière. On referma la portière derrière lui. Le conducteur le déposa juste devant la gare de Grenoble. Un serviteur, qui avait fait le voyage en voiture avec eux, suivi Camille de prêt, portant ses valises. Il monta les bagages du jeune homme dans le train. Enfin, à huit heures précises, le train démarra.
Le voyage ne fut pas particulièrement intéressant. Il n'y avait là personne qui ne méritait l'attention du jeune Alexandreï. Ce dernier décida donc de dormir, le temps du voyage, qui durait trois heures.

Il se réveilla juste avant l'arrivée, surpris dans son sommeil par la voix du conducteur qui espérait qu'ils avaient fait un bon voyage. Les Alexandreï avaient engagé un homme qui se tenait sur le quai et qui descendit les valises de Camille, puis qui l'accompagna jusqu'au taxi. Ils roulèrent prêt d'une demi-heure, et s'arrêtèrent devant un grand bâtiment à la façade blanche. Camille ne prit pas la peine de remercier le chauffeur du taxi, il lui donna l'argent qu'il lui devait pour le transport et fit décharger ses valises. Le taxi redémarra, laissant seul le jeune homme devant l'Institut.

Et c'est en trainant, avec élégance cependant, deux valises de taille respectable, que Camille Alexandreï fit sa première entrée dans l'école. Il devait avouer que la décoration était de bon goût, mais bien entendu, rien n'était indiqué. Par où fallait-il qu'il aille ? Il n'en avait absolument aucune idée. Aussi posa-il ses valises en plein milieu du hall. Camille s'assit sur ses bagages, décidé à attendre que quelqu'un passe pour lui demander son chemin ...

Anika avait prévu de sotir en cette fin d'après midi, il n'y avait rien à faire au château et il était hors de question qu'elle finisse aussi grisâtre que la Directrice. Ses botte en cuir claquaient sur le dalage reluisant du Hall et ses cours cheveux noirs flottaient au contact de l'air.
Elle ne s'atendait absolument pas à croiser quelqun, elle avait pris l'habitude de voir un Hall vide, c'est pourquoi elle fut surprise de remarquer la présence d'un jeune garçon.

Elle s'appraitait à lui passer à côté sans lui préter la moindre attention, mais ses yeux marrons s'équarquilèrent, elle stoppa sa marche déterminée.
Biensur, elle avait vu ces Valise sur lesquelles il était assis, mais Anika n'était pas vraiment le genre de personne qui se préocupe d'aider les autres; non, ce qui arrêta son regard ce fut plutôt le graçon en lui même,

* pas mal du tout ! j'imagine que c'est un élève... dommage... *

C'est sans réfreiner un souffle de lassitude qu'elle s'adressa au garçon, un sourir chaleureux mais pas vraiment naturel aux lèvres,

"Bonjour, vous êtes un nouvel élève ? Elle agrandit encore peu son sourir; enchantée, je me nomme Anika Bensson, je suis professeur de potion dans cette établissement , puis-je faire quelque chose pour vous? "

Une fois ces paroles pronnoncées - et Anika avait eu l'impression de réciter un texte - la brunette détailla un peu plus le garçon qu'elle avait sous les yeux.
En effet il était verritablement charmant, mais Anika détourna son regard au moment où elle commncer à compter le nombre de boucle d'oerille.

Alors qu'il attendait, Camille avait pensé s'occuper en observant le pièce, qui étant assez grande lui offrait de nombreuses choses à voir. Mais il s'était trompé et il s'en rendit très vite compte. Il retourna alors s'asseoir sur ses valises, et étouffa un baillement. Il s'était levé vers six heures, ce qui était exceptionnel pour lui. Lorsqu'il était à Beauxbâtons, il se réveillait très peu de temps avant le début des cours, parce qu'il ne prenait jamais de petit-déjeuner : il n'aimait pas manger avec autant de gens autour de lui. Le midi, il préférait emporter de la nourriture à manger dans le parc. Le soir, il était bien obligé de prendre son repas avec les autres élèves, sauf en été où il faisait assez chaud pour qu'il sorte même après huit heures.

C'était donc rare qu'il se lève aussi tôt. Et puis, il avait fait un long voyage en train de trois heures. Camille aurait préféré transplaner, mais il aurait fallu le faire avec ses valises et, bien qu'il ait toujours été très doué, il ne transplanait que depuis peu et avait peur de ne pas emporter toutes ses valises. Et il n'aurait pas non plus aimé faire transporter ses bagages jusqu'à Paris : manque de confiance.
Il soupira. Pourquoi est-ce que l'administration de l'Institut n'avait pas laissé un papier pour les nouveaux arrivants ? Cela lui aurait évité d'avoir à attendre en plein milieu du hall. Il se demandait s'il ne ferait pas mieux de chercher par lui-même lorsque quelqu'un fit son entrée dans la pièce.

Il s'agissait d'une femme, assez jeune mais tout de même plus âgée que lui. Elle se tenait droite, avec assurance. Camille remarqua ses bottes noires au bruit qu'elles faisaient à chaque pas de la jeune femme aux cheveux noires. Cette dernière s'arrêta à côté de lui, et il se leva par politesse -et parce qu'il n'aimait pas être regardé de haut. Elle se présenta comme le professeur de potions -sous le nom d'Anika Bensson.

- Enchantée Mlle Bensson, répondit-il avec un petit sourire. Je m'appelle Camille Alexandreï et, effectivement, je suis un nouvel élève.

Comme le professeur lui demandait si elle pouvait l'aider, Camille réfléchit. Il avait attendu que quelqu'un passe, pour demander son chemin. Mais où voulait-il aller ? L'inauguration de l'Institut aurait lieu dans quelques jours mais les élèves devaient arriver un peu avant. Que devaient-ils faire en attendant le fameux jour ? Camille en profiterait pour "faire connaissance" avec ses condisciples, et visiter un peu l'école. Pour le moment, il devait surtout aller poser ses valises dans le dortoir. Il ajouta donc :

- Eh bien, je vous serais extrèmement reconnaissant si vous m'indiquiez le chemin du dortoir.

[ désolée pour le retard ... -__-°]

Le garçon se nommait donc Camille Alexandreï, Anika aquieça d'un signe de tête pour dire qu'elle avait retenu son nom, alors qu'elle l'oublirait surement le soir même.

La jeune femme continuait de détailler sans gène aucune le jeune garçon au physique plutôt aventageux.
Il répondit positivement à sa proposition d'aide et lui demanda donc de le conduire jusqu'aux dortoirs,

"Bien sur suivez moi ... "

Annonça Anika en faisant un signe lui indiquant de se lever.
Le problème c'est qu'Anika n'avait pas vraiment eu le temps d'aller du côté des dortoirs, en réalité elle n'avait pas grande idée de l'endroit où ils pouvaient se trouver.
Son orgueil, cependant, lui interdit de l'avouer à ce jeune garçon. C'est donc d'un pas assuré qu'elle s'avança vers un couloir qui menait à un escalier.
Il semblait logique à l'enseignente que les dortoirs se trouvent dans les étages.

Ils traversèrent le hall à vive allure, sans doute Anika pensait-elle avoir l'air plus sure d'elle si elle marchait vite ? En fait chez elle c'était plus un signe d'anxiété.

Elle ne se souciait guère des bagages du jeune garçon, et même si elle n'avait pas été préocupée par son incapacité à mener le garçon à ses dortoirs, elle ne lui aurait pas proposer de porter ses valises.

Le couloir dans lequel s'engageaient les deux adultes était sombre, et les tableaux qui le décoraient, semblaient ne pas connaître d'autre manière de s'exprimer que le chuchotement.
Pour dissiper le malaise qui pointait son nez, Anika questionna son jeune élèves,

" Alors, d'où venez-vous ? "

[ tu poste dans les couloirs ? ]

[Ok, je poste la suite dans les couloirs dès que j'ai le temps !
Je mettrai un lien ici pour suivre ...
Pas grave pour le retard ^^

]

[Eléanore : Comme ce topic semble être fini, je le vérouille...]